La confusion de mon vécu...

Publié le 8 Mai 2010

 

 

 

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Dialogue Théâtrale écrit en 1990 à une époque ou je faisais du théâtre...

Je vous laisse lire et commenter à votre guise... Une autre manière d'écrire, un jeu intéressant, une découverte pour moi... Un homme et une femme. Une pièce vide à l'exception d'une table et de quelques chaises. 2 personnages, un debout, l'autre assise. 

Celui qui est debout (l'homme H) caressant les épaules de l'autre (la femme F) qui est assise... Silence.

Elle se retourne juste après le temps du silence pour voir le visage de l'homme qui semble ailleurs. Elle reprend sa position initiale.  

Bonne lecture à tous... Bonne lecture à tous

 

 

Acte 1

 

 

F : A quoi tu penses ?

 

Un autre silence

 

H : Au passé... A cette vie plus amère que douce... A ces blessures qu'on encaisse et ces personnes qui ne se rendent compte de rien. Cela me rappelle quelques paroles écrites. Je ne me souviens plus où : "Y'a rien qui rend la mort heureuse, y'a rien qui rend l'amour amer." Ces mots qui résonnent dans ma tête comme le bruit d'une machine infernale.

 

Un silence de nouveau

 

H : Tu ne dis rien

 F : Je ne sais pas quoi te dire

 H : Excuse moi, je ne suis pas très bien, ce soir...

 F : Ce n'est pas grave, je suis là. Mon silence exprime plus de choses que des paroles inutiles... C'est d'une présence dont tu as besoin, pas d'un psychanalyste...

 H : Oui, je sais. Et cela est formidable... Si tu savais souvent comme je me suis retrouvé avec le cafard en bandoulière qui ne s'échappait que dans les profondeurs de la nuit et réapparaissait toujours sans prévenir.

 F : On a tous connu la même chose !

H : Oui, mais c'était très souvent dans ma tête... D'autres acceptent mieux que certains...

 F : Ça, c'est toi qui le pense !

 H : Disons qu'ils le vivent différemment... Je me souviens de ce que tu m'avais dit au départ... Tu me demandais si tu trouverais quelqu'un un peu comme toi... J'avais le même souci... et parfois c'était pire... Parce qu'avec le temps, je me voyais vivre seul et cela, je ne sais pas si j'aurais réussi à le vivre longtemps... Parfois, j'avais des envies de foncer dans un mur avec ma voiture. Je me disais que c'était peut-être une solution...

 H : ... Je me reprenais, je ne sais pas comment... Parce qu'il me restait encore de la lucidité pour ne pas franchir la barrière fatidique... J'ai rencontré certaines personnes mais que de déceptions, que de mots prononcés à tort et à travers qui font mal à relire avec l'impression d'avoir été trompé...

 F : Tu n'as pas rencontré les gens que tu devais rencontrer

 H : Et pourtant, j'y ai cru longtemps. Je m'accrochais à elle pour qui je n'ai jamais bien su ce que je représentais. Quand je formulais quelques reproches, j'entendais s'abattre sur moi l'image du diable en personne. On balance en veux-tu, en voilà, les coups parce que je voulais juste essayer de comprendre...

 

Un silence à nouveau...

 

H : Tu ne dis plus rien !

 F : Non... Je réfléchis à ce que tu viens de me dire. Cela me fait penser à quelqu'un que tu ne connais pas qui a connu quelque chose d'équivalent à toi. Il n'a pas réussi à tenir le coup. Et pourtant, il a essayé et puis il s'est accroché à ce destin tragique. Je m'en suis voulue de ne pas avoir été présente pour l'aider... Je ne le connaissais pas beaucoup encore mais j'aurais pu lui donner un peu de moi-même pour qu'il se sente moins seul. Il était pourtant déterminé, il savait ce qu'il voulait et connaissait les moyens pour y parvenir. Et puis, cela s'est effondré un beau jour du mois de mai...

 H : C'est drôle. On dirait de la poésie. C'est un peu la lecture d'un de tes poèmes... J'aimais bien... J'avais l'impression d'être présent dans ton écriture...

 F : Oui, tu as raison! Cela pourrait être un poème que j'aurais plaqué sur une feuille. Et puis, non,...peut-être un poème que j'aurais offert à quelqu'un qui comprenait les raisons de ma douleur

 H : Tu aurais peut-être pu me l'envoyer...

 F : Oui, je crois... Je ne l'ai pas fait. Je ne sais pas pourquoi.

 H : Je connais bien cette souffrance muette qu'on an envie de gueuler, cette haine qui n'arrive pas à sortir de sa bouche, ce poids qui fait mal au bide... Je comprends...

.

L'homme retire doucement les mains de ses épaules.

 

F : Non... Ne t'arrêtes pas, continue, c'est tellement bon. Je suis bien comme cela.. Je resterais des heures à me faire caresser...


 H : Et moi, je resterais des heures à te caresser...


 F : Tu es gentil, trop gentil. Et moi, trop égoïste...


 H : Arrêtes ! J'aime cela autant que toi. Mais tu vois, j'ai juste besoin de comprendre ce que tu ressens. Je n'ai pas besoin de longs discours, ni même un geste pour me faire plaisir. Non, ce que je veux savoir, c'est si je ne t'indispose pas... J'aimerais pénétrer dans ta vie et en sortir quand tu n'as plus besoin de moi... J'aimerais te donner du plaisir, et puis m'enfuir quand j'ai l'impression d'être de trop... J'aimerais pouvoir être le soleil et l'arc en ciel... mais ne jamais ressembler à la pluie où à la tempête... J'aimerais être le vent qui chasse la mauvaise humeur emprise en toi.. J'aimerais être présent dans ton lit quand tu te sens bien avec moi... Et puis partir quand tu as envie d'être seule.


 F : Et tu crois que c'est comme cela qu'on aime quelqu'un ? C'est de l'amour que tu as pour moi ?


 H : Oui, je sais... Je ne pense qu'à toi et j'oublie que j'existe, que je vie... que je suis une personne avec ses défauts, avec ses erreurs, avec ses incompréhensions...Avec un passé qui me fait saigner, qui a ouvert des plaies... J'ai eu mal, très mal, trop mal... Peut-être pas encore assez...Je recommence à tomber dans des idéaux absurdes où je ne peux exister, où tu ne peux exister, où nous existons ni l'un, ni l'autre. Je suis attaché à une vie qui casse le personnage que je représente, comme d'autres, égoïstes, cassent le personnage de l'autre...


 F : Tu as besoin de vivre avec moi, tu as envie de vivre avec moi. Tu as besoin d'avoir des exigences. Tu as besoin de me demander ce que tu me donnes. Tu as besoin d'être fragile, malheureux, triste... Tu as besoin d'être sensible, maladroit, fou... Tu as besoin de t'échapper quand cela ne va pas... Tu as besoin de savoir, d'avoir tort, d'avoir raison. Tu as besoin...


Il lui prend la main. Il l'attire en face de lui et ils se serrent l'un contre l'autre.



H : Pour toujours...

.

Noir dans la salle...

 

Acte 2 -


Les 2 personnages sont assis. Un sur le côté, l'autre devant la scène. Ils se regardent les yeux dans les yeux.
.
F : Pourquoi tu me regardes ?

H : Parce que j'aime tes yeux, parce que j'aime te regarder... parce que je cherche quelque chose dans tes yeux... Encore, et encore, et toujours...

F : Tu crois qu'il se cache des choses !

H : Il se cache toujours quelque chose; quelque chose qui n'appartient qu'à toi ; quelque chose que je en découvrirai peut-être jamais et que je ne cherche pas spécialement à découvrir... Quelque chose que j'imagine... quelque chose qui se retrouve entre la réalité et la fiction dans ma tête et sans vraiment savoir où se trouve cette chose...

F : Tu me voles ce qui m'appartient !

H : Non, puisque je ne sais pas ce que c'est. Je vole de l'imaginaire... 

F : Et tu fais cela avec tout le monde ?

H : Non, seulement avec les gens que je regarde

F : Et que trouves-tu chez les autres ?

H : De la peur, de la tristesse, de l'angoisse, de la timidité, de l'émotion... Je fais parler des visages et je suis sur que mon message n'est que le simple instrument de mon cerveau....
Il y a des visages indifférents, des visages plein de mystères que je voulais dévoiler, des visages qui m'irritaient. Des visages qui m'ennuyaient à mourir. Des visages impatients... Des visages qui n'étaient déjà plus là... Que de richesses dans le regard, surtout celui des femmes... C'était ma manière de communiquer avec elles. J'étais dans mon coin, à regarder tout autour de moi.

F : C'est drôle... Je t'imagine dans un bar, dans un train, sur un banc public...en train de dévisager celle que tu pouvais croiser... Et toujours tout seul.

H : Tu trouves cela impudique, peut-être ?
F : Non, ce n'est pas vraiment le mot... Je dirais plutôt... que tu indisposes... Tu dois agacer.

H : Les yeux servent à regarder. Je jouis seulement de ce don de la nature avec passion... Et chez les autres, il y a les défauts, ces choses que je bannis mais parfois il y a un regard que j'aime, un regard qui ne me laisse pas insensible. Un regard qui me donne envie d'explorer, de pénétrer...chez elle. C'est comme cela que je t'ai connue...avec un simple regard.
F : J'aurais pu être complètement indifférente

H : J'avais quoi à perdre ? Rester un étranger vis-à-vis de toi, ce que d'ailleurs j'étais avant... On ne perd pas ce qui n'existe pas...
F : On pense toujours à tout sauf qu'il existe un vide entre deux personnages qui ne se connaissent pas...

H : C'est pour cela que j'écris... pour combler ce vide qui s'attache aux êtres humains... Les gens ne s'ouvrent qu'aux personnes qu'ils connaissent et encore...

F : Ne sois pas trop pessimiste !
H : Je refusais de vivre seul mais je refusais aussi de vivre mal... Entre les 2, je devais trouver un équilibre et je n'avais pas cette âme d'équilibriste qui me faisait peur quand elle ne me faisait pas mal... Aujourd'hui, si je ne t'avais pas connue, je continuerais à regarder les gens... toujours seul, à écrire sur eux, à me raconter des histoires, à retourner ma vie avec moi-même...


Elle me prit la main avec infiniment de délicatesse sans rien dire.


H : Je m'échappe dans de mauvaises pensées et tu me rattrapes avec ce que tu sais me donner le mieux... Juste besoin de me montrer que tu es là... Cela m'a beaucoup manqué avec elle.

F : Encore ! ....
H : Oui, je voulais te dire qu'elle n'a pas réussi ce que j'aurais voulu. Je pensais que cela viendrait avec le temps... Et dans mes souvenirs, je me rappelle qu'elle était douce... J'aurais voulu qu'elle me comprenne et c'est moi qui n'ai rien compris. Tant pis !

Elle se mit à pleurer et quelques larmes coulèrent sur sa joue. Il approcha sa main de sa joue pour essuyer ses larmes...


H : Je ne veux plus que tu pleures à cause de moi...


Un silence


F : Je suis malheureuse parce que tu ne m'aimes pas vraiment... C'est elle qui envahit tes pensées, ton esprit. A chaque fois qu'on parle, c'est une référence à elle. C'est dur pour moi d'accepter cela. Je t'aime beaucoup et souvent je ne dis rien parce que cela te fait du bien d'en parler...mais parfois, comme tout de suite, je craque... Je n'en peux plus... Tu ne penses pas que j'ai mal d'entendre toujours parler d'elle !...
H : Je ne veux pas que tu pleures !

F : Alors promets moi de faire un effort pour changer... Si tu m'aimes, fais le pour moi...

Un silence


H : Excuse moi...

 

A nouveau, un silence


H : J'ai un peu honte,

je ne pense qu'à moi... En définitif, je me rends compte que je suis assez égoïste... Mon attitude vis à vis de ma famille est flagrante. Je leur en ai, longtemps et encore voulu, parce qu'ils espéraient une autre personne différente de ce que je suis. Et avec le temps qui passe, je m'aperçois que je n'avais pas le comportement que j'aurais aimé avoir. Je me trouvais parfois invivable... Il fallait me supporter parce que je n'étais pas bien dans ce que je vivais.

F : C'est déjà bien le reconnaitre.

 H : J'ai été déçu par leur comportement. Quand je rencontrais quelqu'un que j'appréciais, ils ne m'acceptaient guère parce qu'elle était comme moi, assez proche en tous cas... différente de ce qu'ils espéraient... Alors avec le temps, je ne leur parlais plus de ce que je faisais, de ces personnes que je voyais... Je m'enfermais encore un peu plus de moi-même... Il fallait entendre des propos sans fondement qui me résonnaient dans la tête et qui m'irritaient. J'ai construit une sorte de barrière pour en plus aborder ce genre de sujet...

 F : Pour moi, c'était mon père que je ne comprenais pas mais avec Maman, c'était toujours l'amie qui m'a manquée... Avec elle, j'étais sur de trouver une aide précieuse, une personne qui me comprenait...A la différence des gens que je côtoyais. Quand j'avais le cafard, je lui téléphonais et après cela allait mieux... Avec mon père, on se parlait peu... Une certaine distance entre nous deux, peut-être en a-t-il souffert ? je ne sais pas...

 H : J'aurais aimé me confier comme tu as pu le faire. Mais, on se retrouve un beau jour et toutes les barrières sont fermées. A force de se séparer des gens qu'on aime pas beaucoup, il ne reste plus grand chose... Toi, tu n'oses plus le franchir de peur...de peur de sentir une gène... On se retrouve alors avec ses problèmes et avec sa solitude...

 F : Je suis comme toi, je préfère être seule plutôt que de jouer la comédie avec quelqu'un que je n'aime pas...

 H : Je ne comprends pas... Quand je regarde les autres, j'ai l'impression que les gens sont unis.

 F : Ce n'est qu'une impression !

 H : Tu crois, vraiment !... Beaucoup donnent une impression d'être bien avec leur entourage... Et puis, je pense que les gens n'attendent peut-être pas grand chose de l'autre, tout le contraire de moi.

 F : Souvent, ils cachent derrière une attitude de bonheur, une solitude encore plus profonde que toi... Car toi, tu surmontes relativement bien cet état, pas eux...

 H : j'ai du mal à le croire. La solitude, on la rencontre chez des personnes comme moi. J'ai souvent remarqué des visages de solitude; c'est triste, vide. Ce sont des visages qui souffrent et crois-moi, cela se voit et même souvent...

 F : Tu penses à toi...

 H : Non, parce que derrière mon crayon et ma feuille de papier, je ne suis plus seul. Avec le regard des autres, en écoutant les autres, on se fabrique une petite vie? On s'échappe de la vraie solitude. Eux, les autres, ils n'ont pas cela. Parfois, même pas un livre, parfois même pas envie de regarder autre chose que la tasse vide de leur café... Ils rêvent parfois la tête pour montrer qu'ils vivent. Parfois, ils entendent sans écouter une conversation à coté... Et, c'est tout. je les comprends beaucoup...

 F : Et tu ne fais rien !

 H : Non, c'est bizarre ! J'aime regarder ces personnes mais je les laisse dans leur solitude. Quelque chose s'arrête. Leurs solitudes me font peur. Et puis, je ne veux pas entendre un discours que je connais... Souvent impossible, plein de fausses idées peut-être dans ma tête, je les laisse dans leur destinée... C'est un peu lâche. Je devrais aller à leur rencontre. Peut-être pourraient m'aider ?

  F : Je suis sûre que ce sont des hommes ! ...

 H : Oui, j'ai beaucoup de mal à dialoguer avec un homme... Je ne comprends pas beaucoup les femmes mais je les préfère... dans la discussion. Plus ouvertes, plus mystérieuses, moins terre à terre.

 F : Avec un homme, tu te sens bête parce que c'est souvent technique, spécialisé, passionné par un métier... Avec une femme, tu peux sortir toute ta verve parce que tu aimes les activités artistiques. Les femmes y sont sensibles. Tes mots sont souvent délicats, sensuels. Tes pensées sont profondes, attentionnées, tout le contraire des hommes.

 H : Oui, et puis, j'aime surtout découvrir les secrets d'une femme. Les hommes n'ont pas ce coté intime qui fait leur charme. Savoir ce qu'elles pensent sur tout ou sur rien. Savoir qu'elles sont troublées par mes propos. Savoir qu'elles sont charmées par ce que j'aime.

 F : Espèce de charmeur !...

 H : Comment expliquer à un homme ma passion pour la poésie ?

 F : Ce sont des idées toutes faites !

 H : Oui, et il y a des filles pas du tout réceptives à mes propos... Heureusement, et tant pis pour elles...

 F : Tu dis cela... aujourd'hui !

 H : parce que je le pense !

 F : je suis sûre que tu devais être malheureux de ne pas être compris... malheureux de ne pas te faire aimer. Ce que tu aimes le plus en définitive, c'est plutôt une certaine admiration de toi.

 H : Oui, c'est un peu cela. Souvent, je le fais sans m'en rendre compte. Mais si elle se prête à ce petit jeu, je force pour l'impressionner encore plus.

 F : Espèce de baratineur !... Je t'aime comme tu es...

 

Silence

 

F : Et notre avenir ? ... tu y as pensé ?...

 H : Oui et non, parce que cela me fait un peu peur... Tu vois, j'ai absolument besoin de distance...Il ne faut pas que tu le prennes mal mais il me faut du temps... Au paravent, je me lançais facilement vers des projets. Les échecs se sont succédés aux échecs avec des douleurs... Maintenant, j'hésite.

 F : Je ne comprends pas...

 H : C'est seulement pour ne plus souffrir...

 

F : Je suis là, moi !...avec toi et je n'ai pas l'intention de fuir.

 

H : tu n'es pas responsable. C'est le passé qui m'impose cela... Avec un peu de temps, j'y arriverais. Promis...

 F : Tu n'as pas confiance !

 H : Si, énormément... Je ne serais pas avec toi sinon, mais même si tu tiens à moi, il est toujours possible de ne pas réussir notre pari. Tu ne crois pas que j'ai assez souffert comme cela.

 

Un silence

 

H : Je n'aime pas trop ce silence

 F : Je réfléchis à ce que tu me dis...

 H : Je ne veux pas que tu penses du mal de moi. J'ai énormément besoin de toi mais j'ai peur...pour moi.

 F : Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne raison.

H : J'y pense dans ma tête. Et tu te trouves dans mes projets mais encore un peu de patience...

 

A nouveau, un silence...

 

H : Parles-moi ! Je t'en pris ! Cela me fait peur de ne pas t'entendre.

 F : Qu'est ce que tu veux que je te dise ?

 H : Tu as l'ait un peu peinée...

 F : Un peu... je ne te comprends pas

 

Silence

 

H : Je pars ! En se levant de sa chaise

 F : Toi aussi, tu fuis les problèmes.

 H : Non, je fuis le risque de nous faire du mal...

 F : C'est un peu pareil

 H : Je ne veux pas qu'on s'abime.

 F : Si tu crois...

H  : Tu n'as pas l'air convaincue.

 F : Non.

 H : Je te laisse réfléchir

 F : Oui, peut-être...

 H : A tout à l'heure (en s'éloignant)

 F : A tout à l'heure...

 


Voilà, la fin de mon expérience de dialogue théâtrale... Écrit un peu comme cela, sur un coup de cœur avec juste l'envie de faire autre chose de ce que j'avais déjà vu au théâtre... Je suis sur qu'il serait possible une suite à ce dialogue, d'y retravailler pour donner encore une autre dimension émotionnelle mais aujourd'hui, c'est ce texte que j'avais écrit "brut de brut"... je pense que les rapports hommes-femmes sont complexes, bien plus complexes que ce que l'on peut aborder souvent au théâtre... Je connais la complexité de le faire vivre au théâtre !!!! Mais je voulais montrer à travers ce dialogue une autre facette de l'écriture... J'espère que vous aurez aimé... En tous les cas, je remercie de la patience de chacune d'entre vous ...merci beaucoup à tous...

Rédigé par Globox...

Publié dans #Théâtre

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T
<br /> Nous parlions de peur ensemble ; j'en retrouve ici la trace forte. Les épreuves du passé peuvent nous façonner et nous empêcher de vivre un présent constructif. J'ai lu avec beaucoup d'attention ;<br /> j'en ai trouvé la lecture facile et le déroulement coéhérent. J'ai déja une suite en tête, avec deux destins possibles ; celui du courage et de la liberté, ou celui de la résignation.<br /> <br /> @ bientôt, Tibi<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Bonjour Globox. D'abord dans ce premier commentaire, je t'offre l'acrostiche que tu m'as gentiment demandé.<br /> <br /> <br /> Gare des amours ; arrêt sur image,<br /> L’homme fige les destins au grès de son regard.<br /> Ondes de rêve transposées dans les corps des amants ;<br /> Baisers de sa mémoire ; passion en arrière plan.<br /> Où sont les trains qui l’emportèrent jadis ; bouche gourmande des instants<br /> X ? Ils sont sur d’autres quais. Espoir d’un nouvel arrêt.<br /> <br /> Tibi<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Bonjour:Message de Colombe...........elle est en panne de modem et ne peut donc venir sur les blogs en ce moment, elle vous fait ses Amitiés et recevez les miennes également!Bonne journée:<br /> <br /> <br />
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S
<br /> génial thanks pour les liens que du bonheur pour la matinée ...... c'est cool globox .... faut des fois pas grand chose pour éclairer le début d'une journée ...sourire ...moi de la zik et je<br /> démarre plein fer la journée !!!!! excellente je te la souhaite chaoooo<br /> <br /> <br />
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G
<br /> A la demande générale et surtout pour une lecture plus facile, j'ai changé un peu le fond de mon texte... J'espère que la lecture sera plus aisée, n'oubliez pas d'y mettre vos commentaires...<br /> <br /> <br />
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